Le Fifet :
Le Festival international du film contre l’exclusion et pour la tolérance est né d’une initiative spontanée lors de l’Année européenne contre le racisme en 1997.
Intégré au programme de l’UNESCO jusqu’en 2001, c’est dans ce lieu que se sont déroulées ses trois premières éditions. Dans le même temps, il a eu l’occasion de se produire à Saintes (France), Montréal (Canada) et Durban (Afrique du Sud).
Le FIFET oeuvre pour une prise de conscience de la montée de nouvelles formes de discriminations et des dangers que cela représente pour la vie sociale.
L’objectif du festival est de créer, à partir de la projection de films, des lieux de rencontre, de dialogue et de réflexion pour une ouverture à l’autre et pour l’interpénétration des cultures.
Le cinéma, expression artistique parmi les plus populaires, constitue un outil particulièrement adapté pour le rassemblement, la communication, le débat. Il fait figure de langage universel dont la lecture est devenue souvent plus familière que l’écrit.
Une réelle sensibilisation peut être menée, de vraies questions peuvent être posées et débattues à travers un choix de films mettant en scène des situations diverses dans une problématique commune.
Le FIFET, vivier multiculturel, est un forum pour l’exclusion du racisme et des discriminations.
Le Fifet s’adresse à tous les publics
Le grand public a montré son adhésion au projet en venant de plus en plus nombreux et en s’impliquant largement dans les rencontres.
Il est prioritairement issu de milieux étudiant, associatif ou institutionnel. Il semble s’être reconnu dans des débats qui rejoignent les préoccupations les plus immédiates de la vie en société.
De fait, les atteintes les plus fréquentes, mettant en danger les droits de l’homme et la cohésion sociale concernent de nos jours les actes discriminatoires, xénophobes et racistes. C’est pour cela que la programmation continuera d’être maîtrisée autour de cet axe principal. En Partenariat avec : Tadalafil en France;
Le public scolaire est tout particulièrement concerné dans le cadre d’une éducation à la citoyenneté (programme d’éducation civique), du programme d’histoire, de sciences économiques et sociales et dans un contexte plus large.
Le Ministère de l’Education nationale a été partie prenante dans la diffusion de l’information par l’intermédiaire des Rectorats d’une part, de l’Inspection pédagogique régionale d’autre part.
Un suivi est prévu avec les professeurs participants pour un retour et un échange concernant leur propre utilisation en classe et l’intégration des projections à leurs projets d’enseignement. Les séances plus spécifiquement scolaires, avec inscription préalable, sont programmées les matinées et les après midis.
Principes de programmation
Le choix de la fiction a été retenu en raison de sa richesse de créativité, de son appel à l’imaginaire et à l’émotion, du potentiel d’identification qu’elle induit.
La programmation par son caractère international, cherche à montrer à quel point l’intolérance est de tous les lieux, de tous les temps, de toutes les conditions.
Elle veut également faire connaître des réalisations de qualité peu diffusées commercialement.
La cohérence de l’ensemble de la programmation crée une dynamique favorable à la réflexion. Les courts métrages de fiction figurent en bonne place.
Il est envisagé, pour stimuler une production encore rare sur le sujet, de créer un prix du public pour ces films.
Le principe est de maintenir une édition parisienne en mars en liason avec la Journée internationale contre le racisme, et de favoriser les déplacements du Festival, en France et dans le monde.